Ecouter pour la première fois une chanson de Clara Ysé est une expérience dont on ne sort jamais indemne. Car qu’il s’agisse d’une chevauchée fantastique à dos de clarinette ou d’une complainte en espagnol, il y a toujours cette diction d’un autre temps, cette voix androgyne, assurée, lyrique, immensément habitée. Et toujours les frissons.